Le taux d’inflation est à 1.2% en avril. Ce recul rapide de l’inflation en Zone Euro nécessite une réponse de la part de la BCE.
La raison principale de ce ralentissement rapide de l’inflation est le repli à 0 de la contribution de l’énergie. Si la croissance ne s’accélère pas comme le suggère le FMI il est peu probable que cette contribution reparte à la hausse (sauf peut être en juin car le prix avait franchement chuté en juin dernier voir le graphe plus bas). Sur le premier graphe, les contributions des biens et des services n’augmentent pas et ne traduisent pas une menace de hausse de l’inflation tant qu’il n’y aura pas de pressions au sein de l’économie de la zone Euro.
Tant que la conjoncture globale restera peu dynamique et celle de la zone Euro médiocre le taux d’inflation sera bas, trop bas par rapport à l’objectif de 2% de la BCE.
Mario Draghi doit faire une réponse claire sur cette question car cela lui laisse des marges de manoeuvre alors qu’il doit satisfaire à son mandat et écarter tout risque de déflation.
Pour illustration une comparaison des prix du pétrole en 2012 et 2013