L’indice synthétique issu de l’enquete PMI/Markit s’est inscrit 47.1 en juin soit le plus haut niveau depuis mars 2012. L’indice suggère toujours une contraction de l’activité économique en France mais à un rythme qui s’estompe rapidement. On voit bien sur le premier graphique la cohérence entre cet indicateur et l’évolution du PIB. Et même si la relation s’est un peu relâchée récemment la probabilité d’un chiffre de croissance négatif est élevé.
L’amélioration s’observe principalement dans le secteur manufacturier comme l’indique le graphique 2. C’est ce que je notais aussi dans le post précedent sur la zone Euro. La France n’est pas encore cependant dans une logique d’accélération des échanges comme ce que l’on a pu constaté pour les autres pays de la zone Euro (voir ici et là). L’indice des nouvelles commandes à l’exportation reste inférieur à 50.
On constate aussi que l’ajustement sur les stocks continue et que le ratio Nouvelles Commandes sur Stocks passe au dessus de l’unité. Il y a là probablement un renforcement de l’activité industrielle au cours des prochains mois comme le souligne la cohérence des deux indicateurs de la figure 3.
L’économie française reste sur une dynamique faible mais les signaux d’amélioration se font un peu plus vigoureux. C’est cela qu’il faut souligner au regard de cette enquête. Il n’y a pas d’enthousiasme excessif à avoir mais un changement de dynamique est peut être en train de s’esquisser. Cela serait alors plus favorable dans la durée.