L’ensemble du document est disponible ici : AH-09-09-13
Ce document illustre les points majeurs de la macroéconomie de la semaine écoulée
Les attentes de la semaine du 9 au 15 Septembre
- On attendra avec impatience les chiffres de ventes de détail aux USA. La consommation des ménages n’est pas très robuste depuis la fin du printemps. Le chiffre d’août de ces ventes sera donc important pour jauger de la dynamique interne de l’économie américaine. (vendredi)
- Eléments aussi sur la Chine avec le l’évolution de l’inflation (lundi), des ventes de détail, de la production industrielle et de l’investissement (mardi)
- Production industrielle en France, en Italie, en zone Euro mais aussi en Inde. Cela donnera pour l’Inde une bonne idée de l’état de l’économie avant les tensions de l’été.
- Indice des prix en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne pour le mois d’août.
- Chiffre définitif de l’emploi du 2ème trimestre en France. Enquête de la Banque de France (lundi)
Les points majeurs à retenir en Europe du 2 au 8 Septembre
- Les enquêtes publiées montrent des perspectives plus optimistes au sein de la zone Euro. La dynamique observée notamment dans le secteur manufacturier laisse imaginer un regain d’activité soutenu au cours des prochains mois.
- Ce schéma s’observe également en Grande Bretagne où l’indice composite de l’enquête PMI/Markit est au plus haut.
- La BCE a maintenu son option très accommodante tout en conservant l’idée de taux d’intérêt très bas encore pour très longtemps et en n’excluant ni la possibilité d’une nouvelle baisse des taux d’intérêt, ni la possibilité d’une opération d’apport de liquidité au cas où cela serait nécessaire. Je pense que ce dernier aspect pourrait être le moyen par la BCE d’indiquer implicitement qu’elle maintiendra ses taux d’intérêt très bas encore très longtemps
Les points majeurs à retenir aux USA du 2 au 8 Septembre
- · Les indicateurs d’enquêtes pour le mois d’août ont été très robustes. L’indice ISM global, moyenne pondérée des indices manufacturier et non manufacturier, s’est inscrit à un niveau qui n’avait pas été constaté de façon durable depuis la fin de l’année 2005.
- La dynamique des commandes est forte et permet d’imaginer une activité plus robuste dans les mois à venir. Le ratio Nouvelles Commandes sur Stocks a progressé très rapidement en août.
- Cependant les données sur l’emploi en Août ont été décevantes avec seulement 169 000 nouveaux emplois mais seulement 136 000 par mois en moyenne sur juillet et août. La baisse du taux de chômage à 7.3% traduit davantage une baisse du taux d’activité qu’un marché du travail très actif.
- La situation est donc complexe pour la Fed le 18 septembre prochain. Je pense qu’elle maintiendra son engagement de démarrer sa réduction d’achat d’actifs financiers en septembre afin de ne pas écorner sa crédibilité
Les points majeurs en Asie et Latam du 2 au 8 Septembre
- Les indices synthétiques des enquêtes PMI/Markit pour le secteur manufacturier montrent toujours une activité peu dynamique. L’indicateur BRIC reste sous le seuil de 50 malgré la stabilisation de l’indice chinois (50.2 mais 51 pour l’indice officiel). L’indice indien a plongé et ceux de la Russie et du Brésil restent en retrait.
- En Asie le point d’inquiétude reste l’Inde. Pour essayer d’apporter des perspectives, Raghu Rajan le nouveau président de la banque centrale a indiqué son programme afin de restaurer la situation. Il considère que l’Inde doit réformer et moderniser sa structure financière afin de gagner en autonomie de croissance. Cela passera par l’ouverture du marché et notamment par des mesures favorables à l’implantation des banques étrangères. Il veut fixer des objectifs ambitieux à moyen terme et gagner en crédibilité afin de stabiliser la monnaie et l’économie à moyen terme. A court terme des opérations techniques (type termaillage) devraient permettre une stabilisation. La prochaine réunion de la RBI est fixée au 20 septembre
- Les chiffres du commerce extérieur chinois ne témoignent pas d’une dynamique très robuste
Un graphe extrait du document pour comprendre pourquoi la baisse du taux de chômage n’est pas nécessairement un signal d’aélioration du marché du travail