La croissance du PIB américain a été révisé à la hausse pour le troisième trimestre. L’activité a augmenté de 5% en taux annualisé. Sur un an la progression de l’activité est de 2.7% et l’acquis pour 2014 est de 2.25% à la fin du 3ème trimestre.
On observe que la progression du dernier trimestre est la plus élevée depuis le 3ème trimestre 2003.
L’accélération récente est robuste comme on peut aussi l’observer sur le graphe représentant le PIB en volume en niveau. On note dans le même temps et en regardant aussi le premier graphe que le repli du premier trimestre n’était qu’un aléa et que ce n’était en aucun cas un changement de tendance durable.
Deux remarques enfin
On constate sur le graphe ci dessous que la demande interne privée (consommation et investissement des entreprises et des ménages) est le vecteur de la croissance. Depuis 2011 les européens en forçant l’ajustement des déficits publics n’ont jamais permis à la demande privée de retrouver une allure plus robuste. Et sans demande interne privée robuste on ne peut pas avoir une croissance forte et durable. Draghi l’a compris, d’autres avant lui peut-être pas
Le dernier point est que malgré tout la reprise de l’économie américaine est modérée. Le PIB par tête en hausse de 2.7% par rapport au point haut du cycle précédent (dernier trimestre 2007) est bien en retard par rapport aux expériences précédentes.
C’est pour cela que les tensions sur l’appareil productif, 5 ans après la sortie officielle de la récession sont encore réduites et que la Fed dispose de marge.