Le vote grec demain 25 janvier va probablement être remporté par Syriza.
Le graphe montrant le PIB par tête grec en % du PIB de l’Union Européenne explique à lui seul le vote contestataire et la volonté de trouver une autre voie.
Jusqu’au début des années 2000 le PIB par tête grec représentait de 65 à 70 % du PIB par tête de l’Union Européenne. Dans les années 2000 cette proportion est montée à plus de 85% sous l’impulsion des aides européennes. L’investissement productif et la productivité ne validaient pas cette progression très rapide.
L’ajustement via les plans d’austérité a fait reculer ce PIB par tête de façon spectaculaire. Le repli a été d’une rapidité incroyable. En 2014, le niveau est plus faible qu’avant la mise en place de la zone Euro.
Dès lors pourquoi les grecs continueraient ils à voter pour le parti au pouvoir?
Ce graphe dit aussi que la dette publique grecque qui est sur une trajectoire insoutenable ne pourra pas être ajustée via un effort supplémentaire des citoyens grecs. Il faudra que cette dette soit négociée avec les institutions européennes qui la détiennent presque en majorité.