Le solde excédentaire du commerce extérieur chinois est à nouveau quasiment au plus haut historique à un peu plus de 60 milliards de dollars en août.
C’est ce que l’on voit sur le graphe. Sur un an, le solde cumulé est au plus haut.
La comparaison du profil des exportations et des importations permet de comprendre
1 – L’ampleur du surplus extérieur qui s’explique par une contraction rapide des importations
2 – L’impact sur le reste du monde du ralentissement chinois.
Le graphe suivant montre le profil des exportations en variation sur 3 mois et en taux annualisé. La courbe violette correspondant à 2015 est en-dessous de toutes les autres. Cela reflète la moindre dynamique du commerce mondial et certainement une compétitivité qui s’érode.
Le dernier graphe montre le profil des importations. Le profil de 2015 est bien en dessous de tous les autres profils. La Chine importe moins. Cela reflète deux effets
Elle tire spontanement moins les échanges notamment avec les émergents alors que dans un passé récent elle avait un rôle majeur sur cet aspect.
Le deuxième est qu’en raison des débouchés plus réduits pour ses exportations, la Chine importe moins. Pour de nombreux pays asiatiques, la structure des échanges a fortement évolué depuis une quinzaine d’année. La Corée du sud ou Taiwan échangeaient directement avec les USA, notamment. Désormais ils exportent vers la Chine qui exporte le produit fini vers les Etats-Unis. Le commerce mondial dont la dynamique est réduite que j’ai souvent évoqué, l’est ainsi encore davantage puisque de nombreux pays sont devenus dépendant du rôle d’intermédiaire de la Chine (voir le graphe de la Corée du sud en annexe)
Annexe