Le climat des affaires en France a continué de s’améliorer au mois de Novembre. Il s’est inscrit à 102.5 contre 101.7 en octobre. La moyenne historique de cet indicateur est fixé à 100. C’est le 2ème mois consécutif qu’il se situe au dessus de cette moyenne.
Dans le détail des indices, tous, à l’exception du bâtiment, présentes une allure robuste. C’est ce que l’on observe sur le graphe même si l’on constate une hésitation dans la tendance du secteur des services et l’attente d’un second souffle dans le secteur industriel où la dynamique des commandes est un peu moins vive en interne. Le secteur des ventes de détail reste très dynamique.
La reprise de l’activité commence à se matérialiser à travers les enquêtes et devraient se traduire spontanément par un chiffre de croissance plus robuste au dernier trimestre 2015.
Discussion: Les résultats des enquêtes ont été récoltés à une grande majorité avant le 13 novembre avec une date limite le 19. Les conséquences des attentats sont mal pris en compte dans ces indicateurs.
Même si je pense que l’impact à moyen terme de ces attaques sera limité (voir ici), il y aura une incidence à court terme en raison de la forte accumulation de stocks au 3ème trimestre. Il est possible que dans la période d’incertitude d’après les attentats il y ait un certain attentisme quant à la production avec la possibilité d’un déstockage important. Cela se traduirait certainement par une contribution négative des stocks au dernier trimestre qui pèserait sur le chiffre de croissance des 3 derniers mois de l’année. Attendons néanmoins quelques données supplémentaires pour avoir une conclusion plus robuste sur le chiffre de croissance du dernier trimestre.


L’économie française a une dynamique qui se synchronise davantage avec celle de l’Allemagne et de l’ensemble de la zone Euro. Cela est important car cela signifie que l’économie française est plus susceptible de capter la dynamique de ses voisins et d’en tirer avantage. Cette synchronisation du cycle en zone Euro permettra d’avoir une année 2016 plus forte en terme de croissance car l’investissement va s’améliorer et donner davantage de cohérence à la croissance de la zone euro.
