La confiance du consommateur anglais rebondit en août
Après le référendum sur le Brexit, le 23 juin dernier, les ménages se sont inquiétés de l’évolution de l’économie. L’indice des perspectives à 12 mois avait plongé d’une façon spectaculaire. Puis en août comme il ne se passe pas grand chose dans la mise en œuvre du Brexit alors que les taux d’intérêt baissent sous l’impulsion de la Banque d’Angleterre et que le sterling recule de façon durable il y a un mini boom qui rassure le consommateur. L’indice de confiance remonte rapidement en août mais ne revient pas au niveau de juin. Le profil est similaire pour les perspectives à 12 mois.
Interprétation: avec le Brexit il y aura un impact négatif mais il n’est pas pour tout de suite en raison des hésitations politiques. (voir ici sur l’état d’avancement du Brexit )
L’activité japonaise ne décolle pas
La production industrielle stagne depuis 3 mois au Japon. La reprise en main de l’activité via le plan de relance est nécessaire dans un environnement global peu porteur. Il faut que la dynamique interne s’améliore car cela ne viendra pas spontanément du commerce extérieur (voir ici).
L’indice Markit suggère qu’en niveau l’indice de la production industrielle pourrait s’améliorer d’ici à la fin de l’année mais l’activité restera néanmoins sur une tendance limitée et avec un possible écart entre les deux indices comme cela avait le cas au début de 2016. En outre, les stocks augmentent de façon significative limitant la possibilité d’une progression rapide de la production industrielle.
France: le troisième trimestre démarre mal
La consommation des ménages recule pour le 4ème mois consécutif en juillet. Le graphe est explicite quant à la chute spectaculaire des dépenses des ménages
L’implication pourrait être forte sur le profil du PIB au 3ème trimestre. En effet au 2ème trimestre la consommation des ménages avait eu une contribution nulle (voir ici) et un rebond était espéré au cours de l’été ce qui aurait permis une amélioration de la croissance du PIB au T3 par rapport aux chiffres du printemps.
Au regard du seul chiffre de juillet cela n’est pas gagné. Le repli est très marqué pour le troisième trimestre et si les choses restaient en l’état la consommation aurait une contribution négative tirant alors la croissance du PIB en territoire négatif.
Dans le détail: Si l’on scrute l’ensemble des séries on s’aperçoit qu’en dehors de la consommation de biens durables la consommation est plutôt stable et que l’inflexion, à la hausse d’abord puis au repli ensuite, est le fait des biens d’équipement de la maison comme le montre le graphe.
Le chiffre de la consommation globale devrait donc être mieux orienté rapidement et ne pas être un frein aussi marqué à la croissance du PIB