On accuse les inégalités d’être l’une des causes du populisme qui s’est manifesté en 2016 et 2017. Mais comment les définir ? Freinent-elles la croissance ou au contraire la stimulent-elles ? Dans quelle mesure affaiblissent-elles la démocratie ? Est-ce qu’elles tuent en poussant au suicide ou à mourir de désespoir ? Ou bien sont-elles un mal nécessaire qu’il faut accepter au moins dans une certaine mesure ?
Je me suis souvent posé ces questions. Mais elles sont sans réponse, mal posées et pas véritablement pertinentes. Elles sont la conséquence plutôt que la cause de processus économiques, politiques et sociaux. Certains de ces processus sont souhaitables, d’autres non, et certains entièrement négatifs. C’est seulement en faisant le tri entre ces processus que nous pouvons appréhender les inégalités et y faire face.
Ne confondons pas inégalité et iniquité.
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