Angela Merkel n’a pas choisi, selon le journal allemande Handelsblatt, l’actuel président de la banque centrale allemande, Jens Weidmann, comme candidat pour succéder à Mario Draghi en Octobre 2019. Pourtant, cela pourrait paraître naturel puisque l’Allemagne n’a jamais eu ce poste prestigieux et stratégique.
Ce choix est le meilleur possible de la part de Merkel sur ce dossier.
En effet, la Buba est perçue, par l’ensemble des économistes et des ECB watchers, comme crédible dans son analyse de la politique monétaire. Dès lors, tout mouvement de la BCE est analyse à l’aune de cette vision ultra-orthodoxe. L’autre point est que l’Allemagne est le pays le plus puissant de la zone Euro et donc son point de vue est toujours écouté avec beaucoup d’intérêt.
La combinaison de cette crédibilité monétaire et de cette puissance économique est d’une grande influence sur le comportement de la BCE. Un président allemand sera superfétatoire.
Dès lors, l’Allemagne libère un poste à la tête d’une autre institution européenne pour un allemand tout en étendant son influence.
Bien joué Angela!!!