La volatilité de l’inflation est depuis longtemps conditionnée par le prix du pétrole. En 2018, jusqu’en octobre, au moins, l’inflation de la zone Euro a été expliquée pour près de la moitié par la contribution de l’énergie. En 2019, le prix de référence du pétrole à partir duquel on calculera la contribution va être élevé (72.8 dollars en moyenne en 2018 avec des pointes à 86) contre 63 dollars maintenant. Il faudra que le prix grimpe, en moyenne, de 10 dollars pour que la contribution de l’énergie soit nulle et au-delà pour avoir une contribution positive. L’inflation en 2019 risque d’être inférieure à l’inflation sous-jacente qui restera autour de 1%. Pas de normalisation attendue des politiques monétaires.