La hausse du risque sanitaire provoque une résurgence de l’incertitude.
Cela est pénalisant pour l’économie globale car chaque pays réagit à ces évolutions créant davantage d’hétérogénéité ce qui ne favorise pas le commerce mondial
A l’échelle domestique, l’incertitude incite à repousser l’investissement et l’embauche au risque de peser in fine sur la croissance potentielle.
Une conséquence est que le ratio dette publique sur PIB ne se réduira pas spontanément par une accélération de la croissance. Ce ratio va rester élevé longtemps forçant les banques centrales à maintenir leurs actions.
A court terme, cette situation va peser sur les comportements. On attendait une inflexion après le fort rattrapage depuis mai, après la fin du confinement, elle risque d’être accentuée. Ce sera encore plus marqué aux USA où il n’existe pas d’accord sur la reconduction de la prime de 600$ hebdomadaire pour les personnes au chômage en raison de la pandémie. Je n’imagine pas d’accord avant les élections présidentielles du 3 novembre prochain.