En 2009, le Stockholm Resilience Centre définissait les neuf frontières de la planète qui formait le cadre de son fonctionnement avant la révolution industrielle.
Le dépassement de l’une des frontières ne provoque pas une rupture immédiate mais augmente le risque sur la stabilité et la résilience de la terre. Dans le graphe, l’éloignement du centre en vert traduit la montée des risques.
L’étude publiée en 2009 indiquait le dépassement de 3 limites sur les 9. L’actualisation en 2015 faisait passer ce chiffre à 4.
En 2023, l’étude, parue le 13 septembre, indique que 6 limites ont été dépassées et que deux supplémentaires pourraient l’être rapidement. Ces deux éléments sont l’acidification des océans et la pollution aux particules fines.
Le point majeur souligné dans la publication est que le dépassement de chaque limite engendre un risque par lui-même mais que les interactions entre les dépassements de limites provoquent des dynamiques et des conséquences qu’il est impossible de prédire.
Cela implique qu’il y a des risques à court terme que l’on peut déjà constaté et des risques plus longs que l’on ne connait pas encore. C’est cette double dimension qui oblige à avoir une vision qui va au-delà du changement climatique qui est l’indicateur le plus facile à lire.
Il faut donc agir au cas par cas sur chacune des frontières pour améliorer la résilience et la stabilité de la terre.
C’est le travail de chaque citoyen du monde.