La croissance attendue par le gouvernement est désormais à 1% contre 1.4% dans la loi de finances
Cela fait 0.35% par trimestre. Un tel scénario refléterait le retour à la situation d’avant crise.
Pourquoi? Comment ? Quand Bruno Le Maire nous explique que nos voisins sont en grandes difficultés. Quelles sources d’impulsion pour accélérer l’activité de la sorte ? Pas de la politique budgétaire qui sera plus restrictive (le déficit budgétaire sera maintenu avec moins de rentrées fiscales, il faudra réduire les dépenses de 10 milliards)
Si l’on suit le scénario de l’Insee dans sa dernière note de conjoncture (0,2% au T1 et au T2) il faudrait presque 0,7% par trimestre au T3 et au T4 pour atteindre 1%. C’est une sacré marche à franchir ?
Pourquoi ? Comment ? Qu’est ce qui provoquerait l’accélération brutale de l’activité après l’été ?
En 2023, la prévision était de 1%, le chiffre est pour l’instant de 0,9%. Presque dans le mille.
Quelle différence pour 2024 ?
À la fin 2022, l’acquis de croissance était de 0,44%.
À la fin 2023, l’avancé pour 2024 n’est que de 0.1%. C’est différent.
En outre en 2023, seul le deuxième trimestre avait un taux de progression de 0,7%. Les 3 autres trimestres étaient à 0%. Un même scénario pour 2024 se traduirait par un taux de croissance moyen de 0,7%. Ce n’est pas pareil notamment pour les finances publiques.
Bruno Le Maire n’a pas indiqué les sources de la croissance, les sources du rebond de l’expansion même à 1%. Donc il y a un côté boîte noire que l’on peut regretter car le chiffre vient de nulle part.
Le profil haussier de la croissance pourrait provenir du ralentissement supplémentaire de l’inflation qui incitera les ménages à dépenser un peu plus. Cela pourrait provenir de la baisse des taux d’intérêt de la BCE. La politique budgétaire sera restrictive mais la politique monétaire pourrait alors apporter plus de souplesse dans la dynamique économique.