La situation change très vite au Royaume Uni avec la perception que le gouvernement de Theresa May suit une ligne dur dans la mise en place du Brexit
Dans l’article ci-dessous, Philippe Legrain analyse et discute cette stratégie et les conséquences politiques pour le Royaume Uni.
Mayday au Royaume-Uni
LONDON – Les conservateurs en faveur du Brexit – qui ont fait campagne pour que le Royaume-Uni vote de quitter l’Union européenne – continuent à parler à tort et à travers de la construction d’une Grande-Bretagne ouverte, tournée vers l’extérieur et ouverte commercialement. Or, le Royaume-Uni est en fait en train de se refermer sur lui-même. La Première ministre Theresa May, qui se présente elle-même comme la réponse du Royaume-Uni à Angela Merkel, est en passe d’avoir plus en commun avec Marine Le Pen, le leader du parti d’extrême-droite français Front National, qu’avec la Chancelière internationaliste de l’Allemagne.
May a exposé sa vision pour l’avenir de la Grande-Bretagne lors de la conférence du Parti conservateur ce mois-ci. Elle a promis de déclencher le processus de sortie officielle du Royaume-Uni avant la fin de mars 2017, et a déclaré que le contrôle national de l’immigration – et non pas la continué de l’adhésion au marché unique de l’UE – sera sa priorité dans les négociations à venir sur le « Brexit ». Cette position met le Royaume-Uni sur la bonne voie pour un « Brexit dur » d’ici à avril 2019.
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