Le taux d’inflation a touché 2% en février 2017 contre 1.8% en janvier.. Cela n’était pas arrivé depuis janvier 2013.
Le taux d’inflation sous-jacent est stable à 0.9%. C’est donc l’énergie qui explique l’accélération de l’inflation à la hausse.
Le premier graphe montre la divergence entre le profil du taux d’inflation et celui de l’inflation sous-jacente. Depuis 2014, le taux d’inflation sous jacent est stable évoluant entre 0.5% et 1%. La volatilité du taux d’inflation ne fait que refléter la comparaison annuelle du prix du pétrole.
Le phénomène commence à s’essouffler si l’on regarde le graphe suivant. La courbe bleue représente la variation annuelle du prix du pétrole en euro et la courbe violette la contribution de l’énergie au taux d’inflation.
Les deux courbes ont des allures cohérentes. La courbe bleue se retourne en février; la progression annuelle est un peu moins forte en février qu’en janvier. La courbe rouge est l’hypothèse d’un pétrole à 55dollars et une parité de 1.06. La courbe bleue suit la courbe rouge. L’effet pétrolier ne sera que temporaire et la contribution de l’énergie qui a un peu d’inertie par rapport au prix du pétrole va rapidement s’inverser (avril?)
Le taux d’inflation convergera ensuite vers le taux d’inflation sous jacent ou juste au dessus.
C’est pour cela que la BCE n’a rien à faire.