La dynamique de contamination et de décès a changé d’allure. La décélération est à l’œuvre à l’échelle globale. Rien n’est résolu mais la première partie (sur n) est en passe d’être validée.
A l’échelle mondiale, la dynamique de contamination et de décès se réduit.
Le nombre de contaminés continue de progresser mais le rythme s’infléchit depuis le pic du 31 mars. Ce jour là, la variation du nombre de contamination, sur une semaine, augmentait de 218 499 par rapport au chiffre de la semaine précédente. Le 13 avril, ce chiffre n’était que de 9 482. Ce n’est plus la phase d’accélération et traduit le confinement d’une bonne partie du monde.
Sur les décès, le profil est le même avec un décalage de 5 jours. L’accélération est passé de plus de 16 000, le 4 avril à 7931 le 13 avril.
On retrouve les mêmes caractéristiques quand on analyse par pays.
La mesure de l’accélération est intéressante car à l’exception des USA et de la Grande Bretagne, les chiffres reculent pour les contaminés. En Espagne, en Italie, en Allemagne et en France, maintenant que les chiffres sont normalisés, la décélération est amorcée.
Aux USA, le mouvement de ralentissement est amorcé de façon significative alors qu’au Royaume Uni ce n’est pas encore franchement le cas. Le retard pris au départ là bas se retrouve encore.
Sur le nombre de décès, les profils ont la même allure avec un retard de 5 à 7 jours. L’Italie et l’Espagne sont les plus avancés dans la phase de décélération. La France et l’Allemagne sont proches de la stabilité. La décélération n’est pas encore franchement amorcée au RU mais commence aux USA.