Les ménages français sont rassurés. L’indice de confiance repasse au-dessus de sa moyenne de long terme pour la première fois depuis mars 20.
L’évolution de la situation sanitaire réduit les incertitudes sur la situation économique future. Les craintes sur le chômage s’effondrent alors que les attentes sur les revenus futurs progressent vivement.
Cela se traduit par une baisse de la nécessité d’épargner immédiatement. Il y a toujours un biais pour épargner dans le futur mais à court terme, les opportunités d’achats se renforcent et réduisent les besoins d’épargner à tout prix. J’avais déjà commencé à évoquer ce point en regardant l’allure des dépôts à vue et des livrets d’épargne.
Les risques sur le marché du travail s’effondrent passant sous leur moyenne historique (0 sur le graphe). Cela est cohérent avec l’évolution des embauches mesurée par la Sécurité Sociale en mai. Le marché du travail s’améliore plus vite qu’attendu et d’un seul coup l’avenir parait plus radieux. C’est pour cela que les incitations à la vaccination doivent être encore accentuées afin de laisser la crise sanitaire dans le passé.
Dès lors, les revenus attendus dans le futur s’améliorent et la possibilité de dépenser davantage maintenant s’accroît. Il y a un fort rattrapage sur la possibilité de faire des achats importants (plus haut depuis janvier 2018).
En conséquence, l’épargne immédiate se replie. C’est un début de normalisation s’il n’y a pas de 4ème vague épidémique.
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