Le PIB français a progressé de +0.1% au troisième trimestre après 0.6% au printemps.
L’acquis de croissance pour 2023 à la fin de l’été est de 0.9% (si le PIB du dernier trimestre restait au niveau du troisième, la croissance annuelle du PIB en 2023 serait de 0.9%).
Le PIB 2023 est désormais 1.6% au dessus de sa moyenne de 2019.
Pour se caler sur 1% pour l’ensemble de l’année 2023, prévision du gouvernement, il faudrait une progression de l’activité de 0.4% au cours des trois derniers mois de l’année. C’est possible si le repli de l’inflation constaté en octobre s’accentue, dopant alors la consommation des ménages alors que les entreprises continuent d’investir.
La demande interne a été le principal soutien du PIB au cours de l’été. Depuis le troisième trimestre 2022 son allure avait été médiocre notamment en raison du fort ralentissement de la consommation des ménages.
Au cours de l’été 2023, les dépenses des ménages sont reparties à la hausse avec notamment un fort rebond des dépenses alimentaires.
L’autre point essentiel est le maintien de l’investissement des entreprises. En dépit d’une conjoncture morose, elles ont continué d’investir pour améliorer la compétitivité de leur outil de production. C’est un signal majeur au moment où ces entreprises doivent devenir plus agiles et plus réactives pour s’adapter à l’environnement international mouvant et à la transition énergétique.
Après avoir soutenu la croissance au deuxième trimestre, les exportations se replient. C’est une correction après un mouvement spécifique haussier dans les transports au printemps.
Les stocks se replient reflétant le ralentissement de la production. L’accumulation constatée au printemps a été en partie liquidés.