Le PIB a augmenté de 0.3% en T2 donnant un acquis de 0.5% pour 2025. C’est compatible avec l’attente de 0.7% du gouvernement.
Cependant, si l’accumulation de stocks est exclus, l’acquis est de -0.6%. C’est tout de suite moins excitant.
La demande intérieure (consommation, investissement et dépenses publiques) n’engendrent qu’un acquis de 0.2% pour 2025.
La consommation des ménages est faible en 2025 (0.3% d’acquis) et les entreprises ne se précipitent pas pour investir (-1% d’acquis). Néanmoins, les ménages investissent davantage dans l’immobilier (0.6% d’acquis).
Le commerce extérieur a un acquis de -0.8% pour 2025.
Les importations progressent vite (2% d’acquis) alors que les exportations se contractent (-0.5% d’acquis). Cela freine la croissance.
Donc la France stocke(1.1% d’acquis). Elle accumule jusqu’au moment où il faudra liquider ses stocks. L’espoirs est que la demande interne ait pris le relais d’ici là.
Bref, le ministre peut se réjouir parce que l’objectif de 0.7% pourrait être atteint. Cela ne fera pas pour autant de rentrées fiscales puisque ce sont des stocks accumulés et pas des transactions.
Les Francais sont inquiets et les entreprises attentistes. Pas sûr que le contexte international puissent lever ses incertitudes, pas plus que la politique économique menée.