Le PIB français du premier trimestre 2016 a été nettement révisé à la hausse. Sa progression avait d’abord été estimée à 0.54% (2.2% en taux annualisé). Elle a été révisée à 0.65% (2.6% en taux annualisé).
L’acquis est de 1.1% et l’atteinte de l’objectif de 1.5% pour l’ensemble de l’année 2016 suppose une croissance de 0.25% (non annualisé) durant chacun des trois derniers trimestres de 2016. Cela parait atteignable.
La révision s’est faite sur une période plus longue que le seul premier trimestre 2016. On le voit sur le premier graphe mais aussi lorsque l’on regarde le PIB en niveau (2ème graphe).
La période 2011 – 2014, qui avait une progression trimestrielle plutôt homogène avec un chiffre moyen de 0.4%, a été révisée à la hausse (0.53%). Le profil a changé avec une période quasi horizontale en 2011 et 2012 puis une amélioration plus marquée que dans l’estimation précédente à partir de 2013..
C’est l’investissement qui a été nettement révisé en hausse au premier trimestre, notamment du côté des entreprises mais surtout il y a une amélioration de l’investissement logement (la première estimation était négative). Le marché de l’immobilier bouge. Les exportations ont aussi été révisées à la hausse alors que la consommation était un peu moins vive.