L’Italie est le pays de la zone dont la situation se dégrade la plus vite. L’indicateur Markit s’est enfoncé encore davantage en territoire négatif à 47.8 en janvier. C’est son 4ème mois consécutif sous ce seuil de 50 séparant l’expansion de la contraction de l’activité.
Le PIB italien qui s’est contracté aux 3ème et 4ème trimestres, devrait, toutes choses égales par ailleurs, continuer de se replier au début de l’année 2019. L’acquis de croissance pour 2019 à la fin 2018 est négatif de -0.2%. Au regard des indicateurs, il parait peu probable que les attentes sur sur la croissance 2019 soient satisfaites. Le premier ministre Conte qui espérait en début de semaine une croissance à 1.5% en 2019 est largement excessif et même la prévision de 0.6% de la Banque d’Italie et du FMI apparaît trop forte.
L’Italie reste le souci premier de la zone Euro car l’objectif de 2% de déficit public ne sera jamais satisfait, imaginons davantage 3%.
Dans l’ensemble des publications Markit, le repli rapide des pays est une vraie sources d’inquiétude. Les indicateurs des grands pays chutent rapidement et seul le Japon est encore en phase d’expansion.
Cela est en phase néanmoins avec les inquiétudes protées par le ralentissement très rapide de la contribution de l’Asie au commerce mondial depuis l’été dernier. Les indices publiés ce jour suggèrent que le commerce mondial va continuer de ralentir pénalisant ainsi la conjoncture mondiale.