Le post sur les attentes de la semaine est disponible en anglais ici.
Dans les éléments à retenir, on notera
Les enquêtes Markit (estimation avancée de février) pour la zone Euro, l’Allemagne, la France, le Royaume Uni, le Japon et les USA. (-21)
L’enquête ZEW en Allemagne pour février (18)
Les enquêtes de la Fed de NY et de celle de Philadelphie dans le secteur manufacturier (18 et 20 respectivement)
L’indice des constructeurs de maison US (18), les mises en chantier (19) et la revente de maison (21)
Les ventes de détail de janvier au Royaume Uni, le rapport sur l’emploi de décembre et l’inflation de janvier.
Minutes de la BCE (20) et de la Fed (19)
Dans les points à retenir de la semaine dernière
Les chiffres du PIB pour le 4ème trimestre étaient faibles en Europe la semaine dernière. Il n’était que de 0,06% (non annualisé) pour la zone euro, 0,03% en Allemagne et 0,02% au Royaume-Uni. Cela signifie que la croissance moyenne de 2019 était de 1,2% dans la zone euro, de 0,6% en Allemagne et de 1,4% au Royaume-Uni. L’acquis de croissance pour 2020 à la fin de 2019 est de 0,2% pour la zone euro, O,06% en Allemagne et 0,2% au Royaume-Uni. En d’autres termes, la croissance restera proche de 1% en Europe en 2020. Cela aura de fortes implications politiques.
L’inflation chinoise était à 5,4% en janvier. Elle ne se réduira pas dans un avenir proche car le coronavirus peut être associé à un choc d’offre négatif car les gens ne vont pas travailler dans de nombreuses villes. Le rôle de la politique économique sera d’éviter la faillite des entreprises. L’amélioration de la demande est inutile car l’offre est actuellement limitée.
Un choc d’offre persistant aurait un impact terrible sur la croissance mondiale car toutes les chaînes de valeur en sont affectées. Les produits qui ne sont plus fabriqués en Chine ne pourront pas être inclus dans les produits des pays développés. Une politique économique volontariste sera nécessaire partout.
La question de la désinflation aux États-Unis n’est pas derrière nous.
L’ajustement du marché du travail pourrait entraîner une baisse de l’inflation sous-jacente au cours des prochains mois. La Fed n’aura certainement pas à augmenter son taux mais devra probablement baisser les fed funds.