Le taux d’inflation s’est replié en février à 8.5% mais le taux d’inflation sous-jacent augmente encore à 5.6%.
En 2022, l’inflation traduisait les tensions sur le prix de l’énergie.
En 2023, l’inflation traduit la diffusion de ce choc énergétique sur le reste de l’économie.
Cette situation pénalise directement le pouvoir d’achat. L’inflation élevée s’inscrit dans la durée de l’inflation pouvant alors inciter à un nouveau tour de négociations salariales.
La politique monétaire de la BCE est impuissante face la diffusion du choc énergétique. Elle devra être plus restrictive encore pour juguler l’inflation mais ce sera alors au risque d’une récession pour la zone euro.