Pour la Commission Européenne, la croissance est moins robuste qu’anticipé dans les prévisions publiées au printemps mais l’inflation est plus persistante.
La demande interne est moins dynamique en raison des pertes de pouvoir d’achat et de la politique monétaire restrictive. La CE ne s’attend pas à un changement de tendance d’autant qu’elle n’anticipe pas non plus de rebond sur les échanges internationaux. La situation se normalise en 2024 avec un taux de croissance légèrement plus fort mais loin des chiffres d’avant la pandémie.
Le taux d’inflation en 2023 est un peu moins fort qu’anticipé au printemps. C’est le contraire pour 2024. Dans un cas les prix de l’énergie, des biens et de l’alimentaire tirent l’inflation vers le bas. Pour 2024, la hausse du prix du pétrole et l’effet persistant du prix des services maintiennent un taux d’inflation supérieur à l’objectif de la BCE.
Commentaires: La zone Euro est face à une demande peu robuste, notamment en Allemagne. Je partage complètement ce point, au risque d’avoir un trou d’air à un moment ce qui limiterait alors le risque d’une inflation un peu trop élevée.