1- Le marché de l’électricité en France est en pleine recomposition pour s’inscrire dans la transition énergétique.
La demande d’électricité va s’accroître pour faire face aux besoins qui se multiplient alors que le secteur nucléaire est en pleine recomposition: prolonger les centrales existantes et construire de nouveaux EPR2. L’interrogation posée est celle de la jonction qui sera faite par le renouvelable à l’horizon 2035 pour éviter toute coupure de grande ampleur.
2- Les français ont été sobres dans leur consommation d’électricité depuis le choc énergétique après l’invasion de l’Ukraine. A court terme, la demande a ralenti indépendamment des conditions météorologiques.
3- L’enquête de l’Insee auprès des entreprises est toujours morose avec un indice synthétique qui reste très proche de sa moyenne historique depuis mai 2023. Néanmoins, en septembre, les chefs d’entreprise du secteur manufacturier retrouve un optimisme marqué.
La dynamique des prix issue de l’ensembles des enquêtes sectorielles suggèrent que le taux d’inflation va continuer de ralentir et que le rebond du mois d’août (de 4.3% en juillet à 4.9%) ne sera que temporaire.
4- Divergence forte entre la Commission de Régulation de l’Electricité et EDF sur le prix du MWheure à l’horizon 2040.
Le prix bas de la CRE reflète la gestion du parc existant, fixant ainsi un prix relativement bas et qui préserve le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité des entreprises. Pour EDF, l’idée est aussi de se donner les moyens de financer les nouvelles centrales nucléaires.
5- La Fed a maintenu son taux d’intérêt de référence dans la fourchette [5.25; 5.50%] lors de sa réunion de septembre.
Elle n’exclut pas de monter encore une fois son taux avant la fin de l’année. Les anticipations du FOMC suggèrent le maintien d’un taux élevé tout au long de 2024. Par ailleurs, la réduction de la taille du bilan continue sans aléa. La Fed est déterminée à maintenir une politique restrictive, notamment parce que le marché du travail est plus robuste qu’anticipé.
6- La Banque d’Angleterre a maintenu son taux d’intérêt de référence à 5.25%. La BoE a noté le repli plus fort qu’attendu de l’inflation en août à 6.7% mais aussi le net ralentissement de l’activité. Elle pourrait s’abstenir de tout nouveau mouvement de hausse.
7- Les enquêtes SP Global renvoient toujours une image préoccupante de l’activité économique globale.
L’indice US flirte avec le seuil de 50 mais les indices européens qui sont très en dessous pour l’ensemble du 3ème trimestre. Cela n’est pas incompatible avec une contraction de l’activité économique quelque part durant la deuxième partie de l’année.
8- Le marché immobilier US reste robuste en dépit de la chute des transactions. Les stocks de maisons à vendre sont réduits et les prix restent élevés (44% plus chers qu’en 2019).