Les perspectives de croissance se renforcent encore dans le secteur manufacturier. L’allure est à la hausse dans tous les pays y compris en Grèce dont l’indice revient au dessus du seuil de 50. La France passe devant l’Espagne et l’Allemagne caracole. L’important est la cohérence de tous ces indices en raison des échanges forts entre les pays de la zone. Il y renforcement des échanges et ainsi un support fort pour l’activité.
La dynamique des commandes s’accélère fortement à la fin du deuxième trimestre. Cela devrait accentuer le profil de la production manufacturière et alimenter à la fois les échanges et la croissance.
Par pays, l’Allemagne est toujours en phase d’accélération mais la France et l’Italie sont aussi à des niveaux robustes. L’Espagne est relativement stable en tendance. Les signaux sont bons pour l’activité au sein de tous les pays de la zone.
Les pressions nominales s’estompent. Il faut y voir une conséquence du repli des prix du pétrole. Cela se traduira par des pressions réduites des prix de production. La BCE n’a aucune raison de se précipiter.