Les perspectives d’activité en zone Euro repartent au beau fixe en septembre. L’indice synthétique qui pondère les indices synthétiques des secteurs manufacturier et de services est au plus haut depuis avril 2011. Cela se traduira par une croissance soutenue du PIB dans la dernière partie de l’année.
L’indice synthétique du secteur manufacturier est au plus haut depuis février 2011 et l’indice synthétique des services retrouve les plus hauts du début d’année (loin néanmoins des plus haut d’avant crise).
L’activité est en croissance et l’emploi en hausse rapide. Profitons du moment pour créer des conditions d’une croissance plus forte encore dans la durée.
Le graphe compare les indicateurs composites (manuf. et services) de production des différents pays de la zone Euro plus le Royaume Uni.
La France est désormais en phase avec l’Allemagne pour tirer à la hausse la croissance de la zone Euro. L’Espagne n’est pas en reste et continue de croître rapidement. En revanche l’activité en Italie plafonne notamment sur les services.
On voit bien le rôle important de l’Espagne dans la dynamique de la zone. C’est un contributeur majeur. Il est à souhaiter qu’une issue sans rupture puisse être obtenue après les tensions du week-end de référendum. Si cela n’était pas le cas, la situation espagnole deviendrait alors plus chaotique et la zone Euro perdrait un de ses principaux moteurs et depuis longtemps. Les perspectives de la zone serait alors remises en cause. L’issue pour l’instant est incertaine et préoccupante.
Le Royaume Uni ne bénéficie plus de l’effet d’entraînement de la zone Euro. Le décrochage depuis le printemps est significatif. L’emballement de la zone Euro contraste avec le manque de réponse britannique.