Trois graphes pour caractériser l’évolution de l’épidémie. Le premier est le nombre de contaminés en différence sur une semaine. Cela permet de percevoir une éventuelle accélération ou décélération du nombre de personnes contaminées. Il faut être attentif au cas de la France en raison d’un changement de méthode en intégrant les Ephad. Cela modifie l’allure. Le deuxième graphe reprend la même méthode mais pour les décès. (Même réserve concernant la France). Le dernier est le nombre de contaminés en pourcentage de la population.
Nombre de contaminés
En différence sur une semaine, on observe une inflexion en Italie depuis le 26 mars, l’Espagne depuis le 31 mars et l’Allemagne depuis le 2 avril.
La France intègre le changement de méthodologie et la statistique n’est pas pertinente. La progression est toujours très rapide aux USA. Pour ne pas écraser l’échelle sur les pays européens, je l’ai positionné sur l’échelle de droite.
Nombre de décès
En différence sur une semaine, on observe que l’indicateur italien est stabilisé mais ne s’infléchit pas franchement. Cela pourrait venir compte tenu du décalage de près de 2 semaines entre contamination et décès. La situation espagnole semble plafonner. Le mouvement est haussier dans les autres pays.
Contaminés en % de la population
La situation espagnole est la plus préoccupante mais en différence sur une semaine, ce pourcentage progresse moins rapidement. Les profils en changement sur une semaine sont similaires à ceux du nombre de contaminés. Celle de la France est modifiée par le changement du système de comptage.