1 – Le modèle allemand n’est plus aussi robuste que dans un passé récent. Les entreprises lorgnent sur des développements à l’étranger (en France notamment) et le gouvernement n’a plus la capacité d’être aussi vertueux qu’il l’était sur ses finances publiques. Le modèle est à revoir pour le rendre compatible avec les ambitions de l’Europe sur la transition énergétique.
2 – La BCE conservera la liquidité comme instrument de sa politique monétaire à côté des taux d’intérêt. Cela reflète la nécessité pour les autorités monétaires européennes de prendre en compte la stabilité financière.
La politique monétaire sera alors réactive via ses taux d’intérêt et via la liquidité fournie au système bancaire et financier.
3 – A l’échelle du monde, la production industrielle repart à la hausse alors que les échanges restent à un niveau médiocre.
L’Asie est le principal moteur de cette résurgence industrielle alors que la zone Euro est un frein à la progression de l’activité.
Les échanges sont tirés à la hausse par les US et l’Asie hors Chine. L’Empire du milieu et la zone Euro pèsent sur la reprise des échanges.
4 – Dans les enquêtes menées auprès des entreprises en novembre et pour lesquelles nous avons déjà des résultats, on ne notera pas de rupture par rapport à octobre. Néanmoins, le niveau de l’indice en zone Euro est compatible avec une contraction supplémentaire de l’activité.
En novembre, les enquêtes en zone Euro suggèrent une normalisation progressive du marché du travail. C’est mon inquiétude.