En décembre l’indice du climat des affaires de l’Insee remonte marginalement mais en étant sous sa moyenne de long terme (100) alors que l’indice d’emploi est collée à celle-ci.
Sur le trimestre, l’indice de climat des affaires recule de 2.5 points soit une allure cohérente avec un PIB au voisinage de 0% avec un biais négatif sur le trimestre.
Les mesures d’activité traduisent un manque d’entrain de l’économie française. L’absence de sources d’impulsion est préoccupante sans pour autant engendrer un risque de rupture.
On s’ennuie donc un peu dans cette économie française au sein de laquelle la croissance faible pourrait se prolonger et pour laquelle l’histoire enthousiasmante sur l’emploi s’essouffle.
La bonne nouvelle est le ralentissement confirmé de l’inflation. Cela incitera les ménages à modifier le curseur du partage de leur revenu un peu plus vers la consommation et un peu moins vers l’épargne. C’est l’attente pour le premier semestre 2024 et l’espoir d’un retour de la croissance.