L’activité mesurée par les enquêtes Markit en zone Euro est en ralentissement au mois de mars. Elle progresse mais à un rythme plus faible qu’en février. Sur le premier trimestre de 2019, la moyenne de mon indice synthétique est de 51 à comparer au chiffre de 52.6 constaté au dernier trimestre de 2018. Le secteur manufacturier subit le choc du commerce mondial notamment via l’Allemagne. Ce choc négatif et persistant va continuer de pénaliser la zone Euro.
Les situations de la France et de l’Allemagne sont hétérogènes. Les secteurs manufacturier et de services sont au-dessous du seuil de 50 en France alors qu’en Allemagne la chute du secteur manufacturier est compensée par la bonne tenue de l’indice des services (très au-delà du seuil de 50).
La bonne tenue de l’indice de la zone Euro traduit aussi des situations plus robustes en Italie et en Espagne.
La situation sur le secteur manufacturier se dégrade très vite en zone Euro.
L’indice se contracte rapidement et est au plus bas depuis avril 2013.
L’Allemagne voit son activité du secteur se contracter très rapidement en phase avec l’allure récente du commerce mondial. C’est sûrement ce point le plus ennuyeux pour la zone euro car cela traduit un choc négatif persistant. Ce choc ne concerne pas que le secteur de l’automobile.
La situation française dans le secteur manufacturier n’est pas enthousiasmante.