L’inflation de la zone Euro à 2.5% en janvier contre 2.4% en décembre.
Comme on l’observe sur le graphe, c’est encore la volatilité de l’énergie qui explique la remontée du taux d’inflation. La contribution du prix des services est stable, pareil pour celle des biens. La contribution des prix alimentaires baisse marginalement.
Conclusion, la BCE ne bouge pas sur les mouvements liés à l’énergie. Elle ne sait pas comment évoluera effectivement le prix du pétrole, donc il est préférable de ne rien faire. Si la BCE est persuadée que l’inflation va chuter, notamment la partie sous-jacente, alors le chiffre de janvier ne l’empêchera pas de baisser à nouveau son taux de référence.