En dépit de la hausse des taux d’intérêt de 50 points de base, les investisseurs n’ont pas été convaincu par Christina Lagarde lors de la réunion de la BCE le 21 juillet.
La BCE attend un ralentissement de l’activité suffisamment fort pour réduire les tensions sur les prix et abaisser les taux d’inflation. L’inflation en zone Euro est fortement conditionnée par le prix de l’énergie et des matières premières et il y aura un côté mécanique à la baisse de l’inflation puisque la demande d’énergie et de matières premières va reculer. La gestion du pouvoir d’achat des consommateurs ne sera pas pour autant résolue et les gouvernements en auront la charge.
La BCE risque d’y perdre une bonne partie de sa crédibilité au moment où l’Europe est en pleine reconstruction après le conflit en Ukraine et l’émergence des populistes en Italie et en France. C’est préoccupant.