Lors de la Conférence Michel Camdessus tenue au FMI le 20 septembre, Christine Lagarde est revenue sur les mécanismes de transmission de la politique monétaire dans une période troublée.
Le message est que dans une période qui pourrait être potentiellement instable la stratégie de la banque centrale doit être un ilot de stabilité.
D’ailleurs, l’application mise par le BCE à ancrer les anticipations d’inflation avant, pendant et après la pandémie a été efficace. Avec les politiques économiques non orthodoxes, on aurait pu craindre une forme de défiance ou de divergence sur les attentes relatives à l’inflation. Cela aurait eu des effets déstabilisants dont l’impact macroéconomique aurait été désastreux.
Cela n’a pas été le cas et il faut le mettre au crédit de l’action des banques centrales.
La mot d’ordre de la BCE, dans les mots de Christine Lagarde, est celui de la stabilité qui ne doit pas être pris pour de la rigidité. La BCE a appris des évènements et des chocs passés pour appréhender l’environnement tourmenté et être le pôle de stabilité de la zone Euro.
…..
Pourtant la lecture du propos de Christine Lagarde laisse un goût d’inachevé….