La conjoncture allemande est soumise au ralentissement chinois comme le montre la contribution de la Chine à la croissance annuelle des exportations allemandes.
Depuis le début de l’année 2021, une des raisons de l’embellie outre-Rhin venait de la reprise des importations chinoises. Cela avait été le grand sujet de 2020, la Chine exportait beaucoup mais n’importait que de façon très limitée. De la sorte, l’Empire du milieu pénalisait la reprise mondiale. La dynamique s’est inversée à la hausse en 2021. En mai 2021, la contribution de la Chine aux exportations allemandes était proche de celle observée lors de la reprise après la crise financière.
C’était le point haut de l’impulsion chinoise à l’activité allemande.
Depuis le mois de mai, l’impulsion se réduit.
Le profil est proche mais un peu décalé pour l’Asie hors Chine.
Le cumul des deux contributions montre un fort ralentissement. Il faut que l’Allemagne et l’Europe prennent le relais. C’est peut être à terme l’enjeu d’une dynamique plus intégrée en Europe pour rendre la croissance plus autonome. Ce sera un des points à surveiller après les élections allemandes du 26 septembre.